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Le drame des populations pauvres, c’est quand le soutien de famille tombe malade. Du jour au lendemain, ils se retrouvent sans argent et sans nourriture. La malnutrition s’installe et impacte la santé, et les enfants abandonnent l’école pour aller travailler et gagner quelques pièces de monnaie. Et ce cercle vicieux approfondit les problèmes. C’est pourquoi les pays pauvres et en développement doivent placer la santé au cœur de leurs politiques publiques de développement.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a mis en place un programme pour aider les pays concernés à réaliser les "objectifs du Millénaire pour le développement", à savoir, réduire la mortalité maternelle et de l’enfant, combattre le VIH, la tuberculose et le paludisme et rendre disponible les médicaments essentiels pour traiter les maladies.
S’ajoute à ces problèmes, l’iniquité de la Recherche et Développement des grands laboratoires pharmaceutiques qui n’accordent pas des budgets conséquents aux maladies "exotiques". En matière de financement des médicaments, la charge est portée par les plus pauvres car les financements publics et les systèmes de sécurité sociale sont très faibles.
Il est démontré que la santé est l’un des déterminants de la croissance socio-économique d’un pays. En effet, la santé a des effets sur l’éducation ("Esprit sain dans un corps sain"), la productivité au travail, le pouvoir d’achat, la consommation, l’épargne, etc. C’est pourquoi il est fondamental que la santé occupe une place centrale dans les politiques des pays pauvres et en développement, mais aussi dans les agendas du G20 et des Organisations Internationales.