Toi mon père,
Toi que seul être de mon temps son hier,
Des saisons n’es-tu que l’hiver,
Ne peux-tu être d’un si bel été sa divine lumière,
Comment te poser en mon coeur moi qui ignore jusqu’à ton visage,
Saurons-nous nous reconnaître au terme des âges,
Pourtant je ne peux admettre que je sois pour toi que source de mille regrets,
Le pardon est si fécond,
Ton absence n’est-elle qu’inconscience,
Mais enfin quelle importance,
Je vis et j’aime,ma famille,point toujours celle du sang,est unie par ce lien sans fin,
Car éternel est l’amour,
Toi l’inconnu,toi mon père,
Ô combien j’espère qu’il anime tout aussi tes jours.