Lorsque les employés de Twitter sont arrivés au travail, lundi 7 août à Hambourg (Allemagne), ils ont découvert des tombereaux d’injures xénophobes, homophobes et négationnistes taguées sur le trottoir qui borde le bâtiment. « Niggers are a plague for our society » (« Les nègres sont une plaie pour notre société »), « Schmule raus nach auschwitz » (« Les gays à Auschwitz »), « Jews scum » (« Vermine juive »)… Au total, ce sont une trentaine de tweets qui ont été reproduits tels qu’ils ont été postés sur le réseau social.
« Il ne s’agissait pas simplement d’insultes ou de plaisanteries, explique le jeune homme, mais de sérieuses menaces de violence ». Facebook a supprimé 80% de ces publications et lui a répondu dans un délai d’un à trois jours. Mais l’attitude de Twitter l’a stupéfait. « J’ai signalé plus de 300 messages, mais je n’ai reçu que neuf réponses, toutes pour me dire [que les messages incriminés] ne violaient pas les règles de modération. » (source)
Voici la vidéo qui relate son expérience (en allemande, sous-titrée en anglais) :
Tout ce qui peut concourir à une prise de conscience de ce phénomène de propagation des discours haineux jusque dans nos espaces les plus intimes au quotidien emporte mon soutien. Merci Monsieur.