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L’art n’est ni beau, ni moche. Il n’est ni stupide, ni intelligent; ni trop raffiné, ni trop prosaïque. Il est tout ce qui nous permet d’accéder à un stade de sensibilité particulier pour vibrer avec notre âme. Certaines images, plutôt que de hérisser les poils sous l’impulsion d’une émotion envahissante, amènent à se poser des questions sur le pourquoi du comment, sur le contexte social, historique, culturel, qui confère à l’image toute la signification symbolique qu’elle reflète. Toutefois, sous chaque démarche de réflexion se cache une impulsion à caractère affectif. Pourquoi s'interroger si aucunement affecté? À moins d’être un féru de l’intellect pour l’intellect, les questions que l’on se pose sont, dans leur écrasante majorité, initiées par un pincement au cœur, une sueur froide, un frisson, une larme, un rire ou un sourire.
Notre bien-aimé huitième art, dans la lignée de ses prédécesseurs, contribue à renverser les cœurs pour mieux bouleverser les esprits. Il y a de ces photographies qui nous prennent aux tripes, nous compriment la gorge et compressent le cœur pour que jaillisse à flot libéré ce cri d’humanité qui se tait trop souvent sous les convenances sociales. "Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point". Pascal n’aurait pu être plus sincère, et le tourbillon de sens et d’émotions que provoque en nous certaines œuvres d’art n’a plus besoin d’être expliqué, ni justifié.