Je n’étais pas retournée voir un Besson au cinéma depuis Jeanne D’arc et je dois avouer que je suis loin d’être fan de ce qu’il a pu faire entre ces deux films. Il y a des films sympa comme Les Aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec, mais aussi une flopée de films médiocre comme Lucy, Malavita ou les Arthur.
Cette fois j’ai eu envie de tenter le coup, les critiques étaient plus partagées…
Synopsis : Au XXVIIIe siècle, Valérian et Laureline forment une équipe d’agents spatio-temporels chargés de maintenir l’ordre dans les territoires humains. Mandaté par le Ministre de la Défense, le duo part en mission sur l’extraordinaire cité intergalactique Alpha – une métropole en constante expansion où des espèces venues de l’univers tout entier ont convergé au fil des siècles pour partager leurs connaissances, leur savoir-faire et leur culture. Un mystère se cache au cœur d’Alpha, une force obscure qui menace l’existence paisible de la Cité des Mille Planètes. Valérian et Laureline vont devoir engager une course contre la montre pour identifier la terrible menace et sauvegarder non seulement Alpha, mais l’avenir de l’univers.
Avis : De Valérian je n’ai lu que les deux premiers tomes, je me suis mise à jour grâce à la belle collection du papa de mon chéri. J’ai aussi pu voir quelques épisodes de la version animé faites justement par Europa corps il y a une dizaine d’année. J’y suis donc allée à la cool, avec un petit bagage tout de même.
Valérian et la Cité des mille planètes est adapté de la série de bandes dessinées de Pierre Christin et Jean-Claude Mézières, publiée pour la première fois en 1967 dans le magazine Pilote. L’épopée compte tout de même 23 volumes, le film s’inspire de L’Ambassadeur des Ombre, mais s’en écarte aussi.
On sent que Besson s’est fait plaisir avec cette adaptation, les effets numériques rend possible l’impossible. Grâce notamment à James Cameron et à son film Avatar qui permet désormais ce qui était encore impossible hier. Il aura fallu presque 10 ans pour que le projet Valérian voit le jour. Les effets spéciaux sont magnifique, que ce soit la planète Mül, le marché ou encore Alpha. Saluons l’audace visuelle de ce film français. Saluons les techniciens de tout horizons qui ont su donner vie à cet univers colorés.
Côté casting forcément divise avec Dan DeHaan (Chronicle) qui ne fait définitivement pas ses 30 ans et la jeune Cara Delevingne qui a ne semble jamais se dérider. Notons la présence d’Alain Chabat dans un rôle loufoque parfait.
La BO d’Alexandre Desplat est sympathique, hélas peu de chance de retenir un air, la partition étant très convenu.
Si aux Etats-unis le succès est tout relatif, Besson ne comptait pas non plus trop dessus. Il compte plus sur l’Asie pour booster les entrées. D’ailleurs une partie du film est financée par la Chine.
Je ne suis ni anti ni pro Besson, mais pour une fois ça m’a plu et je le reconnais. Valérian et la Cité des Mille Planètes est un bon film, s’il n’est pas axent de défauts, on y passe un bon moment.