Vrac x 5

Publié le 27 juin 2008 par Karedig @Karedig_GA
 

 
I. Rituel
Avec constance, tous les ans j'arpente les rues parisiennes pour la Gay Pride. Depuis 27 ans. Depuis cette première marche du 4 avril 1981 où nous étions presque 10 000, ce qui était un exploit obtenu grâce à des mois de préparation et de ténacité. A vrai dire, l'émotion d'alors a cédé petit à petit la place à une forme de lassitude, d'exaspération parfois, mais jamais ce sentiment de faux confort que ma place était ailleurs ou que les strapontins acquis valaient fauteuils. Rituelles aussi les polémiques sur une Gay Pride qui n'est jamais organisée comme on voudrait qu'elle le soit, avec les homosexuels comme on voudrait qu'ils paraissent, avec des médias qui délaissent enfin l'accessoire pour l'essentiel. Ces réticences sur la vie rêvée des anges me laissent froid. Au moins, parce qu'ailleurs, y compris en Europe, d'autres ne peuvent, je défile plutôt que de me défiler.
II. La dialectique sans peine
Ceci amenant cela, message à un boulet qui croit m'apprendre ce qui se passe dans un mouvement où il n'a jamais mis les pieds : Sutor, ne supra crepidam.
III. Drôle d'endroit pour une rencontre
Hier j'ai croisé Bernard Accoyer dans un escalier. Le président de l'Assemblée Nationale est un homme pressé : il a loupé une marche, pour un peu il me tombait dans les bras. Cette accolade involontaire a été évitée sous le regard noir du solide gaillard qui accompagnait l'huile républicaine.
IV. Jeux de riches
Le Royal Monceau a entamé sa fermeture par une "demolition party". Les VIP étaient invités par groupes à venir donner des coup de massue pour entamer la démolition de l'hôtel de luxe sous les hourras de défoulement des riches casseurs et sous le regard amer du petit personnel... Cette joyeuse mascarade donnait lieu à des happenings artistiques ou supposés tels. Dans la foule des joyeux drilles, MC Solaar, Guillaume Canet, Jude Law et bien sûr Jack Lang...
V. Jeune, beau et intelligent
"Tu ne parles jamais de moi sur ton blog". Voilà c'est fait...