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Neoness, Gyga Gym ou encore Keep Cool, ces noms doivent certainement vous être familiers si vous résidez en Île-de-France.
En effet, des dizaines de salles de sport à bas prix (traduction littérale) ont ouvert leurs portes ces dernières années et la cadence risque encore de s’accélérer en raison de la demande toujours plus importante.
Ce concept né en Allemagne dans les années 2000 a su séduire des milliers d'adeptes grâce à une formule simple: proposer des activités sportives à des prix très attractifs; un abonnement annuel coûte moins de 400 euros. Une petite révolution dans le monde du fitness en France auparavant dominé par les géants du marché Club Med Gym et Moving dont les tarifs oscillent entre 700 et 1.000 euros en moyenne. Plus besoin de se ruiner donc pour faire du sport en salle.
Le public a rapidement adhéré à cette tendance d’autant plus que le matériel mis à la disposition des clients est de bonne qualité. Les tapis roulants, vélos elliptiques, rameurs et les appareils de musculation sont à la pointe de la technologie tout en étant simples à utiliser. Nul besoin d’être un sportif aguerri pour se lancer.
Facile de comprendre le succès que rencontrent ces clubs auprès des diverses tranches de la population. La clientèle qui fréquente les salles low-cost est assez variée, les adhérents ayant entre 16 et 65 ans et étant issus de toutes les catégories socio-professionnelles.
On imagine aisément que les enseignes low-cost doivent réaliser des économies pour parvenir à proposer des tarifs aussi intéressants. Elles sont notamment faites du côté des services. Les clubs n’ont pas de piscine ni de sauna et/ou hammam car ces installations sont coûteuses et ont un faible rendement (30% des adhérents aux salles de fitness les utilisent en moyenne).
Certaines prestations incluses dans les abonnements des salles de gym classiques comme l'accès aux cours collectifs dispensés par des coachs ou les douches gratuites et illimitées sont parfois payantes. Notamment chez Neoness qui facture un supplément de 7 euros par mois pour les cours collectifs et 50 centimes pour une douche.
Les salles low-cost ont d'autres désagréments: un adhérent ne doit compter que sur sa seule motivation pour se fidéliser car il est rare de pouvoir être suivi par un coach personnel, et lorsque ce service est proposé, il est bien évidemment facturé.
Elles sont malheureusement victimes de leur succès et sont souvent bondées aux heures de pointes. Il faut donc arriver de bonne heure si l’on souhaite trouver un tapis de course libre à l’heure du déjeuner ou à partir de 17h. Mais toutes ces contraintes ne semblent pas poser de problèmes à la clientèle, qui est toujours plus nombreuse à s'inscrire dans les clubs.
Une belle réussite pour les enseignes low-cost qui commencent également à s'imposer dans le reste de l'Hexagone. Parions que le succès sera une fois encore au rendez-vous.