Une course où même les images sont dopées avec un montage syncopé, une musique lénifiante, un ébahissement digne des plus beaux montages de Stade2 version Bernard Montiel. Pas de suspense dans le Tour ? Osef, on a la beauté, et plus, cadeau bonus, quelques frenchies téméraires dopés aux nouvelles molécules inédites qui ne s'immiscent plus dans le pipi. On respire. Le peloton, à toute berzingue, suce les mollets de l'Anglais, échouant toujours, car le monsieur, si Briton fût-il, n'a aucun humour et ne pense qu'à tracer, propulsé par ses sbires payés comme des nababs. Au cœur de la sieste, on s'est souvent endormi, faut dire, derrière un classement formaté et gelé dès les premières étapes. Roule ma poule. Le spectacle était cette année dans les banderilles des seconds couteaux. Et puis, en général, c'est beau le vélo !