Ce triptyque rallongé de deux tomes, dont le dernier revient sur les événements qui se sont déroulés avant le début de celui-ci, débute en compagnie de Tomasu, un jeune homme issu d’une communauté pacifiste, qui voit son quotidien bouleversé le jour où sa famille et les autres habitants de son village sont massacrés par des guerriers Tohan. Sauvé in extremis grâce à l’intervention de Sire Shigeru, du Clan des Otori, il est ensuite recueilli par son sauveur, avec qui il partage dorénavant un désir de vengeance envers Iida Sadamu, le leader impitoyable des Tohan. En parallèle, le lecteur découvre également la destinée de Kaede Shirakawa, retenue prisonnière dans un château appartenant à des alliés d’Iida depuis l’âge de huit ans et promise à un mariage arrangé visant à consolider le pouvoir d’Iida Sadamu.
Ce premier tome de la saga du Clan des Otori nous propulse donc au cœur de luttes sanglantes entre différents clans, tout en suivant l’apprentissage de ce jeune homme rebaptisé Takeo, qui tente de trouver sa voie au sein de cet univers violent, notamment en essayant de maîtriser les étranges pouvoirs dont il a visiblement hérité. Au fil des pages les différents personnages dévoilent leurs véritables intentions au sein de cette épopée mêlant action, quête de soi, luttes de pouvoir, amitiés, trahisons et amours impossibles, le tout imbibé d’une ambiance nippone et servi par une plume emplie de poésie, à l’image de ce parquet de la forteresse d’Inuyama qui chante comme un rossignol lorsque l’on marche dessus.
Une excellente lecture qui plaira aux adolescents et aux plus grands !
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