A illusion, illusion et demie. Les jeux de perspective d'Escher qui chamboulent notre cerveau rencontrent parfois plus trompeurs qu'eux. Une méta théorie peut toujours rendre compte des phénomènes, les sauver, mais, en tant que telle, elle peut toujours être remplacée par une autre par une révolution épistémologique. Le réel n'existant pas ailleurs que par les objets constitués par l'entendement, de droit, toute explication est à jamais sur la sellette. l'illusion se fait rattraper par une autre : celle de l'explication définitive qui n'est qu'une tentative pour sauver les phénomènes, σῴζειν τὰ φαινόμενα. Le monde d'Escher n'existe pas en soi, cette vidéo le modélise et c'en est de même de ce que nous percevons de l'univers, il a aussi peu d'existence et toute modélisation n'est qu'un approche à l'instant T d'un socle de connaissances qu'une révolution copernicienne peut faire pirouetter dans un autre champ paradigmatique de schèmes et discours cognitifs.