Rappelons les faits : après la mort de leur mère, une fratrie est en désaccord sur le site où elle doit être enterrée. L’un des enfants souligne que la défunte a choisi d’être inhumée dans la concession où reposent déjà son époux et sa belle-mère, information qu’elle l’a inscrite dans sa garantie obsèques. Les deux autres contestent cette décision, arguant que la morte a souvent émis le souhait de ne pas être placée avec sa belle-mère qu’elle détestait, lors de discussions et de confidences.
Or les décisions inscrites dans le contrat obsèques signé par la disparue précisent en toutes lettres que la dernière demeure retenue est le caveau de famille où se trouvent déjà le mari et sa génitrice. Les instances de justice ont donc tranché dans ce sens, expliquant qu’il y a là « un souhait précis » émis par la défunte « et que cet acte recelait ses dernières volontés d’être inhumée dans le caveau de famille ».