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La voiture du futur coûte cher aux constructeurs
Mais ces chiffres globaux cachent des évolutions très différentes en fonction des catégories de voiture. Suite à la mise en place de la déductibilité progressive de la TVA sur l’essence, le mix énergétique des flottes s’est diversifié en direction de l’essence. Sur le premier semestre 2017, les immatriculations de VP et VUL essence ont ainsi augmenté de 2 %. Résultat, l’essence représente 11,3 % de part de marché dans les entreprises. Dans le même temps, les ventes de véhicules électriques ont également progressé, avec 5 243 immatriculations au premier semestre 2017, contre 4 678 en 2016, soit + 12,1 %. La part de cette technologie demeure néanmoins faible avec seulement 1,3 % de part de marché. La surprise vient des hybrides qui, malgré la suppression du bonus, fait de la résistance. Les ventes ont ainsi progressé de 6,2 %. Le vrai perdant de ce début d’année est donc le diesel. Avec une baisse des immatriculations enregistrées de 2,2 %, la motorisation reine des flottes automobile est passée de 86 % à 85 % en seulement six mois.