Lewis Capaldi pourrait être le fils spirituel de John Legend et George Ezra. Son premier single " Bruises " est sorti fin mars 2017 en ligne, et depuis, le songwriter écossais a rempli des salles consistantes, sans EP ni album. Sa première tournée en tête d'affiche est déjà complète pour cinq des six dates. La Waiting Room de Londres s'est, elle, remplie en moins d'une minute. Pas mal pour un premier concert dans la capitale.
Voix éraillée et déception amoureuse
Originaire de Bathgate, à quelques kilomètres de Glasgow, Lewis Capaldi, 20 ans, fait déjà bien parler de lui outre-Manche. Au Royaume-Uni, on l'a découvert en premières parties de Rag'n'Bone Man, Lewis Watson, Seafret ou encore Amy McDonald. Avec sa voix éraillée teintée d'accent écossais et ses ballades lyrico-mélancoliques à la guitare ou au piano, Lewis Capaldi ne fait pas dans l'original. Le filon est bien exploité avec les James Bay, Rhodes, Paolo Nutini, Gavin James etc. Mais ses mélodies sont touchantes, et ses interprétations désarmantes. C'est simple, et ça plaît. Les déceptions amoureuses fournissent toujours autant de jolie matière aux songwriters.
Cet été, le jeune homme est parti enregistrer quelques chansons supplémentaires à Nashville. Puis il s'est remis à l'écriture à New York et Los Angeles avant de revenir profiter de quelques jours de vacances et démarrer sa tournée de la rentrée. On a bien hâte d'entendre le résultat de ces péripéties.
En concert au Electric Picnic Festival début septembre. À LIRE AUSSI >> On y était : Seafret + Jo Wedin et Jean Felzine au Café de la Danse