Le dossier du gunner Alexis Sanchez connaît un énième revirement de situation. Arsène Wenger n'est plus tellement sûr de lui !
"C’est seulement l’imagination des médias. Est-ce qu’on le vendrait au PSG parce que c’est un club étranger ? Non, ça ne change rien. On ne vendra pas non plus Sanchez à un club qui n’est pas en Premier League.» Ces paroles, Arsène Wenger les a prononcé la semaine dernière. Il les a répété tout au long de la saison. Sanchez n'est pas à vendre. Il martèle d'un calme placide, froid, sûr de sa force.
Une semaine plus tard, le discours a bien changé. Le technicien alsacien n'arborait pas la même assurance ce dimanche après le match qui opposait Arsenal au Benfica Lisbonne. Lors de la conférence de presse qui suivait la rencontre, une rencontre à laquelle n'a pas pris part le Chilien, les questions tournaient bien entendu autour du principal absent ( pour état grippal).
Et pour une fois, Arsène Wenger a semblé lâcher prise:
"Quand vous êtes un joueur de football, vous devez être performant jusqu’à la fin de votre contrat. Vous pensez vraiment que vous allez vous asseoir dans les vestiaires et dire « Oh! Il me reste un an de contrat alors je vais mal jouer » ? Si cela se passait comme ça, on signerait nos joueurs pour 20 ans. Je ne suis pas convaincu que la durée d’un contrat a un impact sur la performance. Je suis ravi que vous soyez surpris par cela. Tous doivent être performants. Dans le futur, vous en verrez de plus en plus des joueurs qui vont jusqu’à la fin de leurs contrats. Pourquoi ? Car les prix des transferts sont de plus en plus élevés, même pour des joueurs « normaux ». Plus personne ne voudra payer autant. Personne ne sait si Alexis Sanchez prolongera avec Arsenal. Que puis-je faire ? Un jour il partira, et Arsenal continuera de vivre. Bien sûr que je pense qu’il restera, combien de fois dois-je vous le dire ? »
Un agacement qui en dit long...