Décrochez de Facebook et plongez dans cet excellent roman plein d’humour (à tous les degrés) et de références littéraires.
C’est avec grand plaisir que j’ai lu Tout un été sans Facebook, le dernier bébé de Romain Puértolas. Avant de commencer ce « doux » billet, je dois avouer que j’avais quelques aprioris. Je suis une grande admiratrice de cet auteur mais quand celui-ci m’a annoncé qu’il s’agissait d’un roman policier et qu’il y avait des donuts, j’ai pris peur… Ceux qui me connaissent savent que je déteste les deux.
Pour les romans policiers, je me soigne. Pour les donuts, rien à faire !!! Heureusement j’ai dépassé mes idées reçues et finalement, je crois que c’est mon roman préféré de l’auteur.
Dans tout un été sans Facebook, nous faisons la connaissance d’Agatha Crispies, qui a été muté à New-York Colorado, ville aux 198 ronds-points ou rien ne se passe jamais. C’est une policière afro-américaine qui se passionne pour la littérature et a crée un club au sein du commissariat. Elle a une méthode très particulière pour dénouer les enquêtes, armée de son Carnet Moleskine, elle note un mot, qui en entraîne un autre, un peu comme la chanson que nous avons tous fredonné quand nous étions enfants : trois petits chats, trois petits chats, chat, chat, chapeau de paille, chapeau de paille, paille… Ses déductions vont l’amener très loin. Il en va de même pour le lecteur. Vous allez vous demander ou va cette enquête qui n’a ni queue ni tête.
Un livre plein de références littéraires qui donne envie d’en lire d’autres et nous replonge également dans nos classiques tel que le mystère de la chambre jaune ou le double assassinat de la rue morgue d’Edgar Poe. Il est également question de Joël Dicker, que je n’ai toujours pas lu mais que j’ai très envie de découvrir. Comme vous le savez, j’ai la phobie des pavés (La vérité sur l’affaire harry Québert de Joël Dicker en est un) et bizarrement en même temps, tous les livres que j’ai adoré sont très épais…Cherchez la logique.
Un livre plein d’humour, du grand Romain Puértolas au meilleur de sa forme. Je signe pour le prochain que j’achèterais les yeux fermés (comme les précédents!!!). Depuis Re-vive l’empereur, je ne bois plus du coca mais bien du champagne noir. Romain Puértolas va devenir culte ! Merci de rendre nos vies plus drôles !
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