Magazine Culture

Dior relooke les Arts Décoratifs

Publié le 31 juillet 2017 par Polinacide @polinacide

Avec plus de 300 robes emblématiques rassemblées au musée des Arts Décoratifs de Paris, le « couturier du rêve » s’offre un 70ème anniversaire en grande pompe. Au-delà de l’hommage à Christian Dior, cette rétrospective retrace l’épopée de la Maison à travers les six directeurs artistiques qui lui ont succédé, pérennisant le rayonnement d’un nom désormais synonyme de haute couture en France et dans le monde entier. Un rendez-vous incontournable pour les amateurs de mode.

Des strass, des paillettes, mais pas que. Si l’exposition aurait pu s’en tenir à la féerie des robes, sa véritable force est de donner à voir bien plus que des silhouettes parfaitement coupées. Plein les yeux, l’esprit en sort lui aussi grandi. En ce sens, l’ouverture du parcours sur l’atelier de peinture de Christian Dior est loin d’être anodine, son passé d’ancien galeriste transparaissant dans bon nombre de ses créations. Le point d’ancrage de son succès dans l’univers de la mode, brillamment orchestré par la scénographie de Nathalie Crinière. Robes du soir, talons aiguilles et tailleurs à tomber défilent ainsi dans plusieurs micro-univers renvoyant aux passions du couturier. On retient notamment ce jardin immaculé en référence à l’intérêt que Christian Dior portait à la nature, dessinant ses collections entouré de fleurs. Une ambiance bucolique qui ne manque pas de cachet.

« Après la femme, les fleurs sont les créations les plus divines. » Christian Dior.

Dior relooke les Arts Décoratifs

Moins excentrique que Coco Chanel, Christian Dior n’avait pas peur de provoquer pour autant. En témoigne la manière dont il a fait corps avec son époque pour transformer l’image de la femme et la sublimer. Sans doute est-ce le fait que derrière chacune de ses créations se cache bien plus qu’un simple bout de tissu… à l’image de l’audacieuse collection « New look » qui a marqué son envol. Une véritable griffe qui perpétuera l’aura Dior grâce aux autres créateurs qui lui ont succédé : Yves Saint-Laurent, Marc Bohan, Gianfranco Ferré, John Galliano, Raf Simons et tout récemment Maria Grazia Chiuri. Aussi riche qu’hypnotique, l’exposition se vit pourtant d’une traite : on en redemanderait presque à la sortie des Arts décoratifs. Que dire de plus ? J’adore !

Publicités

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Polinacide 1010 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine