C'est la deuxième boisson la plus consommée au monde après l'eau et il est cultivé dans au moins 30 pays. Et c'est à nouveau l'épigallocatéchine-3-O-gallate (EGCG), cet ingrédient du thé vert qui démontre, avec cette nouvelle recherche, chinoise bien sûr, tous ses bénéfices pour la santé. Contre le déclin cognitif mais aussi contre la résistance à l'insuline et l'obésité, le thé vert est ici, dans le FASEB Journal, présenté comme une intervention thérapeutique à part entière contre la neuro-inflammation et les troubles du métabolisme associés à nos régimes occidentaux trop riches en graisses et en fructose.
Cette équipe du Collège des sciences et ingénierie des aliments de l'Université de Yangling (Chine) veut présenter cette boisson comme une alternative à la médecine pour lutter contre l'obésité, la résistance à l'insuline et l'altération de la mémoire. Le thé vert a déjà été reconnu comme efficace dans la prévention du diabète et de l'obésité, la prévention de certains cancers, de la bouche ou du cancer colorectal, son effet stimulant de médicaments anticancéreux, et antirhumatismal via son composé l'épigallocatéchine-3-O-gallate (EGCG), son rôle protecteur contre le déclin cognitif et l'Alzheimer, et même contre la transmission du VIH.
L'étude menée sur la souris, suggère que l'EGCG, la catéchine la plus abondante et l'agent biologique actif du thé vert, permet de " seconder " l'insuline face à des apports trop élevés fructose mais aussi de contribuer à la santé cognitive. Cette étude vient donc confirmer les effets bénéfiques de l'EGCG contre la résistance à l'insuline et le déclin cognitif. Les souris ont été réparties en 3 groupes nourris par 3 régimes, régime standard, régime riche en graisses et en fructose, régime riche en graisses et en fructose avec en supplément 2 grammes d'EGCG par litre d'eau potable. A 16 semaines, les chercheurs constatent que
Moins de poids, plus de cognition : Les souris nourries avec un régime riche sans EGCG ont un poids corporel plus élevé que les souris témoins mais aussi un poids corporel significativement plus élevé que les souris nourries avec le même régime riche mais avec l'EGCG en plus.
Tel qu'évaluée par le test du labyrinthe, la performance " cognitive " des souris ayant reçu l'EGCG est significativement plus élevée !Équipe de rédaction Santélog