Lollapalooza…si ce n’est pas le plus simple à écrire, ce nom est connu des festivaliers du monde entier depuis longtemps. Cette année, le « LollaParis » faisait sa première édition et nous étions sur place pendant deux jours. Alors, ça vaut quoi ce Lollapalooza ?
En place pour deux jours de concerts ! #LollapaloozaParis #LollaParis pic.twitter.com/FHI1YE9gkE
— We Are Girlz (@We_Are_Girlz) 22 juillet 2017
L’affiche du festival avait de quoi donner envie. Contrairement à beaucoup d’autres, le Lollapalooza n’a fait venir que des grosses têtes d’affiche ou presque. L’avantage, c’est que comme le festival n’est pas dans un genre particulier, il y avait de quoi régaler tout le monde, des fans de rap aux aficionados de l’électro, du rock, de la pop ou même du r’n’b.
The Weeknd, Iam, Red Hot Chili Peppers, Imagine Dragons, DJ Snake, Lana del rey, etc, le lineup complet a fait encore plus d’effet que le nom du festival. Résultat, nous étions apparemment plus de 110 000 personnes au total sur ces deux jours à l’hippodrome de longchamp. Une sacrée belle première édition donc ! D’ailleurs, si le samedi était relativement tranquille, le dimanche (boosté par la présence des red hot) a attiré beaucoup plus de monde et il était déjà bien plus dur de se frayer un chemin vers les scènes.
Et pas que…le samedi, il fallait en effet parfois attendre 1h30 pour atteindre le peu de toilettes à disposition. Résultat, beaucoup se sont plaint sur les réseaux sociaux d’avoir loupé des concerts pour ça. Mais même si ce problème (pourtant primordial quand on organise un festival…) a de quoi énerver, rares sont les festivals qui écoutent aussi rapidement et sereinement les critiques pour réagir le plus vite possible. Dans la nuit, des dizaines et dizaines de nouvelles cabines de toilettes ont donc été installées à l’entrée du festival, et même à côté des navettes de bus qui emmenaient gratuitement les festivaliers depuis les différentes portes de Paris. Bien joué !
Si il fallait marcher assez longtemps avant de pouvoir enfin rentrer sur le lieu, le flux de la foule a été à mon goût plutôt très bien géré sur ces deux jours, sans créer de gros bouchons humains, rien qui puisse décourager l’enthousiasme du public en tout cas. Et quel enthousiasme ! N’en déplaise à Jack Lang, la notoriété internationale du Lollapalooza a fait venir énormément de festivaliers étrangers sans qui cette première édition n’aurait pas autant fonctionné. Je n’ai jamais aussi peu entendu parler français dans un festival que dans celui-là et c’était très bien. Car ces festivaliers globe-trotteurs ont payé un voyage à Paris pour ça, on payé leur pass 2 jours, un logement qui va avec et ont consommé beaucoup, beaucoup d’alcool et de nourriture sur place… Et puis il faut le dire, ils mettaient aussi l’ambiance face à un public parisien toujours un peu plus réservé.
En bref, l’ambiance était excellente et bon enfant. Le son était plutôt énorme même si, comme tout festival en extérieur, il dépendait de la météo et du sens du vent. On y a vu de drôles de déguisements, des drapeaux du monde entier (même si le nôtre, le drapeau breton, était toujours le plus représenté bien entendu !) et des looks parfois improbables. Bon il y avait aussi toutes ces filles qui ont confondu avec coachella alors qu’il pleuvait et faisait froid. En espérant que personne n’ait attrapé de pneumonie…
Pour s’occuper entre deux concerts, il y avait de quoi faire pour se nourrir et boire. La Tour Eiffel miniature, violette le soir, a clairement fait son effet. Puis la Greenromm d’Heineken a de nouveau attiré beaucoup de monde dans ces petites maisons aux ambiances musicales variées pour venir danser tranquilou ! Le Lolla planète organisait des ateliers couronnes de fleurs et customisation de vieilles fringues entre deux sensibilisations à l’environnement et le stand Levi’s faisait de votre jean ou de votre veste LA pièce vintage de votre collection en y ajoutant des pièces ou des pin’s en tous genres. Last but not least, une salle de jeu d’arcade vintage avait de quoi vous occuper devant Super Mario, Sonic ou Pacman toute la journée. Enfin, l’ambiance familiale du festoche était poussée à l’extrême avec la mise en place du Kidzapallooza, la version miniature du festival. Les enfants avaient leurs propres ateliers et concerts pour faire comme papa/maman et on leur donnait des casques pour limiter le bruit et le son de l’hippodrome et protéger leurs petites oreilles.
Mais revenons à la musique. Le lineup était divisé majoritairement en deux grandes scènes principales, côte à côte, qui permettaient de passer facilement d’une à l’autre et d’enchaîner les concerts, puis en deux autres scènes alternatives. Tout le programme était organisé au maximum pour que deux concerts n’aient pas lieu totalement en même temps et permettre de se balader. Seul couac selon moi, avoir mit IAM sur l’alternative stage au lieu d’une des deux principales. La foule a été très présente (je vous laisse voir la vidéo dans le tweet ci-dessous…) et bloquait même l’entrée au festival…
Le mia par @IAM au #LollapaloozaParis merci @somusic pic.twitter.com/5FEikbRUCu
— Jean-Marc Ouvré (@jmarc) 23 juillet 2017
L’avantage de cet emploi du temps, c’est que l’on n’était pas « pollués » par le son du concert d’à côté et on pouvait se balader tranquillement, hormis pour les plus gros concerts où, si on voulait être bien placé, il fallait arriver tôt. De notre côté, on a réussi à voir en vrac sur ces deux jours: Glass Animals, LP, Imagine Dragons, The Weeknd, IAM, La Femme, The Pixies, The roots, Liam Gallagher, Lana Del Rey, Red Hot Chilli Peppers, Alt+J et plusieurs DJ sur la Perry’s stage qui avait définitivement la meilleure ambiance de ce Lollapalooza.
Le soir, aucun souci pour rentrer avec les navettes prévues régulièrement. Si, au-delà des toilettes et l’absence d’eau potable sur le site (heureusement qu’il ne faisait pas chaud..), je devais reprocher quelque chose au festival, ce serait le fait qu’une fois sur place il était impossible de capter quoi que ce soit, ni même d’envoyer un texto. Résultat, difficile de se retrouver quand on veut voir ses amis ! Mais je suis certaine que pour la prochaine édition, ces petites erreurs seront corrigées. En tout cas, on est prêtes pour l’année prochaine et bravo pour l’organisation !