Pourquoi avoir un vieux fermier comme meilleur ami peut vous aider en photo

Par Auxoisnature

Morvan puis Auxois puis Haute-Loire.

J’en suis à mon 3ème déménagement.

Le point commun entre les trois ? À chaque fois j’atterrissais dans un lieu que je connaissais à peine. Voire pas du tout. Dans une région où je connaissais personne. Où je devais regarder Google Maps pour faire mes courses.

Je suis photographe animalier, c’est vrai. Je passe donc pas mal de temps tout seul dans la pampa. Mais sorti de là, je suis loin d’être un ours (chez nous, avec le renard ça marche aussi).

Il me faut ma dose de contact humain quotidienne ! Alors quoi faire dans ces cas là pour ne pas tourner en rond ? Pour se (re)construire une vie sociale digne de ce nom ?

Pas de secrets, il faut aller là où il y a du monde.

C’est sûr, on a vite l’impression d’être le petit nouveau de 5ème qui arrive en plein milieu d’année. Pas toujours très excitant. Mais y a pas mieux pour sortir de sa zone de confort. Autrement dit, se mettre un bon coup de pied au derrière pour avancer. (cette expression fonctionne au sens propre comme au sens figuré non ? )

Aller au charbon (là, c’est qu’au sens figuré) est le seul moyen d’apprendre à connaitre des nouvelles personnes. Et si ça veut bien rire, de s’en faire des amis.

Le rapport avec la photo animalière ?

Possible que vous vous demandiez le rapport avec la photo animalière.

Vous ne voyez pas ? C’est pourtant la même chose. Quand vous débarquez dans un lieu que vous ne connaissez pas du tout, vos spots photos d’avant sont à ranger au placard. Et pas besoin d’avoir eu à déménager pour devoir découvrir un nouveau lieu. On peut juste remarquer un bois à 10 km de chez soi qu’on n’avait jamais repéré avant.

Et ça n’est pas en sortant directement avec le reflex et le téléobjectif au cou que vous allez faire le portrait du premier chevreuil venu.

Pourtant, confrontés à la découverte d’un nouvel environnement, à peu près tous les photographes font ça. Et forcément, ça marche pas.

Il existe une bien meilleure approche quand on est dans ce genre de situation. Celle de ne jamais rater une occasion de discuter avec les gens du coin. Les vrais quoi. Les anciens. Ceux qui ont vu en direct le premier homme sur la lune. Et qui vivent là depuis … toujours.

Ne pas avoir peur de passer du temps avec eux.

Le paysan, le chasseur qui a dû tout au plus tuer 3 lapins dans sa vie, les employés municipaux du village (le cantonier si c’est un tout petit village). Ces personnes qui passent plus de temps dehors que chez eux.

Pourquoi ?

Parce que ce sont des ressources inépuisables d’infos en or sur la faune de votre nouveau (ou pas) chez vous.

Vous pouvez même allez encore plus loin (et sortir encore plus de votre zone de confort) en allant dans une association nature.

Bon, si vous êtes du genre timide, il suffit juste de faire une sortie nature de temps en temps (la LPO fait ça très bien). Ça ne prend qu’un après-midi, et c’est le meilleur investissement temps que vous pourrez faire.

Et maintenant ?

Voilà pour mes conseils là-dessus.

Après, vous avez peut-être envie de gagner un peu de temps. De glaner toutes les techniques dont vous avez besoin pour savoir exactement où se trouvent les animaux sauvages près de chez vous.

Tout en commençant à photographier tranquillement.

Et devenir en quelques jours aussi calé sur la faune locale que le fermier du village.

Si c’est votre cas, jetez un oeil sur le programme que j’ai conçu récemment en cliquant ici.

Pas mal de photographes sont en train de tout caler dans leur esprit avec ça. Sur le chevreuil et le renard, ça marche à tous les coups.