J’aime beaucoup courrier international et mon grand plaisir et de parcourir, tard avant ce sommeil tant mérité, cette autre vision du monde.
Le dernier numéro consacré à “ce monde qui vient, quand le baril de brut vaudra 200 dollars” propose un sous titre pour le moins optimiste !!!! moins de voyages (mon ami Loïc ne sera pas content), plus d’inflation, plus d’inégalités et plus de conflits.
J’ai trouvé, dans ce numéro, un article de prospective, du journal économique indien business world, fort intéressant qui s’intitule “vers le retour en grâce des produits locaux”.
L’auteur explique dans un premier temps les limites de notre système où nos chers filets de poulets (pas les bio) produits en Europe et découpés en chine reviennent conditionnés dans nos supermarchés.
L’explosion des coûts du transport va donc ralentir le commerce internationnal et remettre en cause ce modèle de production et de distribution où le coût du transport relativement faible n’influait pas jusqu’ici sur sur la politque tarifaire des produits.
Cette hausse du pétrole va favoriser selon lui, les réseaux de production régionaux.
Concernant l’alimentation, il pense que l’impact sera encore plus considérable que sur les produits manufacturés. L’attrait de l’agriculture bio sera ainsi renforcée aux États-Unis et en Europe. J’adore la prospective mais si ce journaliste indien pouvait avoir raison sur l’avenir de notre alimentation, je serais franchement très heureux…
Ce qui serait drôle (enfin pas vraiment… ) c’est que chacun de nous réalise une cartographie des aliments dans son frigo et dans ses placards…
Bref, préparons nous à de profonds bouleversements…