Depuis quelques heures, le feuilleton Neymar connaît de nombreux chamboulements avec tout récemment une information de la part d'un journaliste brésilien validant le fait que le joueur brésilien souhaiterait rester au FC Barcelone.
Ne supportant plus cette situation, ce supporter du PSG a décidé d'écrire une lettre ouverte à Neymar sur les réseaux sociaux assez délirante :
Cher Neymar,
J’espère que tu vas bien, parce que moi, ça ne va pas du tout. À l’heure où je te parle, j’entame ma 73ème heure sans avoir pratiquement dormi. Et malheureusement, ce n’est pas parce que j’ai été me péter la tête à écouter les Red Hot Chili Peppers au Lollapalooza ce week-end. Non, au lieu de payer l’équivalent d’un maillot du PSG floqué de ton nom pour aller patauger dans la boue à l’Hippodrome de Longchamp en sirotant de la bière bon marché, j’ai dû passer ces trois derniers jours devant mon écran. Pas par choix non, mais par obligation. Car l’information est tombée comme un tacle de Corentin Tolisso dans la cheville de Fabien Lemoine, brutalement.
Selon toute la presse européenne, tu pourrais bientôt t’engager pour le Paris Saint-Germain. Je ne vais pas te le cacher, ce transfert avait jusqu’ici pour moi autant de chance de se réaliser que Nicolas Dupoint-Aignan de gagner la présidentielle. Ou gagner les législatives. Ou gagner quelque chose. Bref, voilà donc que tout le corps du métier journalistique s’accorde à confirmer ce que Kevin de la compta promettait après 12 Ricards à chaque after-work, lui qui supporte le PSG depuis Mateja Kezman.
Enfin ça, c’est sans prendre en compte l’intervention de Mr Shakira, qui en une photo a failli mettre un terme au feuilleton le plus réussi de l’été depuis Dolmen avec Ingrid Chauvin. En un cliché, Gerard Piqué faisait chavirer le cœur de tous les parisiens, et pas comme ils l’auraient voulu. Au son de trois syllabes, le plus catalan des Espagnols a quasiment provoqué un AVC dans nos têtes de footeux. « Se Que-Da ». Rien ne m’avait fait plus de mal en si peu de mots depuis le groupe O-Zone. Car avant cela, j’ai vécu dans un autre monde.
Et pas celui dont rêvait Jean-Louis Aubert. Depuis samedi, plus rien n’a de sens. Les nouvelles ont beau défiler à la télévision, peu m’importe. Si « Neymar » n’est pas mentionné, je n’y prête pas attention. La crise du foie-gras dans le Périgord selon Jean-Pierre Pernaud, la mort du chanteur de Linkin Park, l’annonce de la grossesse de ma sœur, rien n’a retenu mon attention. Enfin si, peut-être ce raté monumental de notre cher Kevin Trapp, qui nous rappelle à tous que la deutsche qualität n’est plus ce qu’elle était.
Beaucoup d’espoir tu le constateras, alors que pour être franc, je n’y croyais pas vraiment au début. Neymar au PSG, sur le principe tu te dis qu’il y a un loup. Soit ça veut dire se séparer d’un Edinson Cavani et d’un Julian Draxler en même temps, soit on parle en fait de Neymar, la nouvelle pépite venue d’argentine, milieu de terrain d’avenir à la Lo Celso. On la connaît la chanson, trop beau pour être vrai. Comme gagner au loto, ou comme voir Nolan Roux inscrire un triplé avec le maillot des Verts. Ou un autre maillot. Comme quand tu atteins le plafond avec tes points Shopi, que tu penses repartir avec un Fiat 500, et que tu te retrouves avec une montre Flic Flac designé par Cyril Lignac. Ou comme un Happy Hour « toute la nuit » et que tu te retrouves avec une unique vodka-citron, et 5 kilos de glaçons. Mais tu vis à Barcelone, tu dois être au courant. Comme une soirée infirmière : toujours des meufs, jamais les bonnes.
Puis finalement, la rumeur prend de l’ampleur, et on se prend au jeu. On tombe sur des montages de toi avec le maillot parisien, on se surprend à imaginer le onze type du PSG après ton arrivée, on se remet des vidéos Youtube de tes exploits, et ON Y CROIT BORDEL. On a donc envie de te vanter les bienfaits de la vie parisienne, mais une fois que tu auras pris la ligne 13 un lundi matin tu feras sans doute demi-tour. Paris c’est aussi autre chose Neymar.
C’est la Tour Eiffel, les bords de Seine, le musée du Louvre, la gastronomie. C’est aussi un nombre incalculable de bars et boites, de grecs disponibles à toute heure, surtout la nuit. Puis au-delà de Paris, c’est surtout la Ligue 1. Viens donc voir du côté du Roudourou comment ça se passe. Viens profiter d’une interview unique de Laurent Paganelli, d’un débat constructif entre Luis Fernandez et Omar da Fonseca.
Pour la première fois de ma vie (et j’espère la dernière), j’ai l’impression d’être enceinte Neymar. Je te veux, vraiment, mais j’aimerais bien que tu pointes le bout de ton nez parce que tu commences vraiment à me faire souffrir là. Et je ne suis pas venir ici pour souffrir, ok ?! Alors sors du silence l’ami ! C’est quand même pas un tweet qui va nous faire flancher. « Se Queda », c’est que dalle.
Je te laisse, je retourne prendre les dernières informations. Apparemment, un membre de ton entourage aurait dit à un cousin d’un journaliste slovaque que tu étais arrivé dix minutes en retard à l’entraînement ce matin. C’est un signe. Footballistiquement,Thomas.
Magique !