En temps normal, je consacre peu d’articles au sport professionnel. D’une part, je ne suis pas attentivement les championnats sportifs, et d’autre part, ces sports s’adressent surtout aux gonzesses, à commencer par la boxe thaïlandaise, le taekwondo et le karaté. (S’il y a parmi mes lecteurs des gens blessés par ces propos, n’hésitez pas à m’écrire pour demander réparation. En cas de duel, mon champion sera le Berrichon masqué)
Certains évènements méritent néanmoins un petit article sur ce blog insignifiant. La finale du championnat de France de rugby en fait partie. Le rugby fait pourtant partie des sports de filles évoqués plus haut… Mais ce soir, le Clermont-Auvergne Rugby fait partie des finalistes, ce qui change tout.
Il n’aura pas échappé à mes lecteurs les plus assidus que je suis plus ou moins clermontois. Je suis donc avec passion les pérégrinations grotesques de ces 30 handicapés velus qui portent haut l’étendard des bougnats. Hélas, être auvergnat n’empêche pas d’être lucide et malgré tous leurs atouts, les Clermontois sont bien partis pour se prendre une branlée. Le Clermont-Rugby, ex-ASM, détient en effet le triste record du nombre de finales perdues par rapport au nombres de participations : huit finales = huit défaites.
L’encadrement n’a toujours pas pris les mesures adéquates. Les joueurs auvergnats n’ont pas besoin de préparateurs physiques, de nutritionnistes ou d’entraineurs australiens : il leur faut des marabouts, des exorcistes, des inquisiteurs, des enchanteurs, des psychanalystes !! Avant même le coup de sifflet initial, le match est déjà perdu ! (Sauf bien sûr s’ils gagnent pour m’emmerder… Cela ne serait pas ma première prédiction à la con…)
Verdict ce soir. (J’essaierai d’allumer la radio pour avoir le fin mot de l’histoire.)