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Le roi est mort, vive la reine

Publié le 28 juin 2008 par Erienne

- Qu'on prépare ma monture, ordonna Erienne.

Pendant que le palefrenier allait lui chercher son cheval, Erienne parcourait le hall de long en large. Profitant de son absence pour un voyage diplomatique, le roi de cubikie l'avait envahi puis annexé. Mais il ne savait pas à qui il avait à faire. C'était présomptueux de sa part d'avoir imaginer qu'elle se laisserait faire.

Il lui fallut une journée de route pour rejoindre la frontière de son royaume. Quand elle arriva au camp où son armée organisait la défense, Erienne était d'une fureur hystérique comme seule une femme peut en avoir. Telle Jeanne d'Arc boutant les Anglais hors de France, elle organisa la défense. Mettant à profit ses connaissances en stratégie militaires (merci la wii), elle parvint sans mal à élaborer un plan d'attaque infaillible.

La bataille faisait rage. Le bruit des épées se répercutaient dans toute la plaine. On pouvait entendre le sieur Cubik vociférer ces ordres depuis son noir destrier à l'orée de la forêt. Il ne participait plus à ses combats à cause de sa condition physique. C'était un roi respecté par les siens mais sa soif de pouvoir le mettait inévitablement en conflit avec ses voisins. Une rumeur disait même que c'était sa Dame qui dirigeait le pays, lui passerait tout son temps dans les cuisines à apprendre aux commis comment faire de vrais sandwiches.

Erienne, depuis le haut de la colline regardait la bataille avec sérénité. Son armée était en train de prendre le dessus. Ce n'était plus qu'une question de temps avant la défaite de l'envahisseur. Elle pouvait voir le sieur Cubik rougir de colère devant l'inévitable. Décidant d'abréger ce bain de sang, Erienne se dirigea vers lui et lui proposa une reddition. La seule chose qu'elle réussit à comprendre parmi ses hurlements fut "femmes" et "pommes de terre".

Au bout de 15 mn, il ne s'était toujours pas calmer. La patience d'Erienne commençait à s'amenuiser, lorsqu'apparut derrière lui une jeune femme sur un destrier blanc. A la façon dont il se calma instantanément, elle sut que c'était sa dame. Elle s'approcha et déclara: "Je prends le relais. Et soyez assurer qu'il sera châtié comme il se doit. Je l'ai inscrit dans une salle de sport pour lui faire passer sa lubie de conquête du monde." Une lueur d'effroi traversa le regard du Sieur Cubik quand il entendit les mots "salle de sport". Étrangement, malgré notre affrontement, j'éprouvai de la compassion pour cet homme pendant... 3 secondes.

Me revoici donc devant vous, peuple fidèle, prête à diriger ce royaume avec sagesse et équité...

(Faut vraiment que j'arrête de lire de la fantasy)


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