de Åke EDWARDSON.
Entre la froidure d’une Suède typique et l’atmosphère calliente d’une maison en Espagne où il coule des jours presque heureux avec sa famille (presque, parce que tourmenté), Erick se débat avec ses démons intérieurs, et noie ses doutes dans le jazz et le whisky.
D’une écriture presque lapidaire, dans un ton froid et distant, le roman nous plonge parfaitement dans l’atmosphère d’isolement et des lieux, et des personnages. N’évitant malheureusement pas les clichés du flic génial mais solitaire, les ficelles s’entremêlent et perdent le lecteur sur des pistes en cul de sac.
On se laisse prendre, mais sans s’attacher au personnage. Manque peut-être une once de folie ou d’humanité à l’ensemble pour avoir le roman policier parfait !