Le livre n’est qu’un jeu
Comparé à l’amour
Au bout du silence tu cries
Sans queue ni tête des phrases
Dont on a que faire
Se fera-ton à cette idée
Du perpétuel devenir
Dans la proximité de toute chose
Il y a tellement d’absence
Zigzaguant entre les tables
La nuit bascule dans le jour
Souffle court elle se blottit
Contre l’article de la vie.
Extrait LES ALENTOURS
1997, Écrits des Forges