Dans B oys don't cry, quatre comédiens se partagent les voix de plusieurs personnages féminins et masculins. À travers différents tableaux et monologue, ils évoquent sans tabou la solitude et la fragilité de l'homme face à ses désillusions.
Un récit fort. Le texte est riche et travaillé. Il interroge sur notre rapport à l'autre, à l'amour, au sexe, au travers de portraits d'hommes qui s'abîment dans des relations à mille lieux de leurs idéaux. L'atmosphère est intimiste ; et à travers les mots, les rires, la danse, ils dévoilent leur sensibilité, leurs manques, leurs failles. C'est parfois très cru, souvent tendre, et ça sonne comme des cris de l'âme, du cœur, du corps.
Des références bibliques qui laissent perplexe. Les récits de ces trois hommes désenchantés se font écho ; ils portent en eux des messages qui invitent à la réflexion. Cependant, on ne comprend pas bien le rapport avec les extraits de textes religieux projetés de temps en temps derrière eux. Rien d'envahissant toutefois. Et on en fait très vite abstraction face au jeu captivant des quatre comédiens.
Retrouvez tous nos articles consacré au Festival Off d'Avignon ici.(Visited 23 times, 23 visits today)