Les filles au lion de Jessie Burton

Avant d’entamer ce roman, je savais que le précédent livre de cette auteure- Miniaturiste- avait fait parler pas mal de lui.

Ça tombait bien, je ne l’avais pas lu et je partais neutre.

Dès le début, la puissance romanesque m’a happée et m’a permis de m’évader petit à petit pour enfin lâcher prise.

Plus de quotidien, plus de bruits de métro ou d’écrans qui tiennent.Les lieux, les pièces qui y sont décrits sont de suite apparus dans mon esprit avec précision.

Les personnages ont pris forme grâce aux détails qui nous sont distillés.

Ce texte mêle la petite histoire d’Odelle, d’Olive et de Térésa et la grande histoire d’Espagne et d’Angleterre.

Un roman qui fait des va-et-vient entre les années 30 et les années 60 et où art, amour et énigmes s’entrecroisent pour donner une intrigue prenante et un dénouement peu attendu.

1967, Odelle est une jeune Caribéenne qui vient vivre à Londres. Son boulot de vendeuse dans un magasin de chaussures ne lui plait pas, alors quand un poste de dactylo se présente, elle n’hésite pas très longtemps.

Coup de chance, elle va travailler pour une femme qui la fascine. Peu à peu, elle entrera dans le monde de l’art et va mener une enquête passionnante grâce à un homme et à un tableau chargé d’histoire.

Une histoire qui emporte dans un univers dont on tire les fils un par un et qui étonne, surprend et émeut.

C’est bien écrit et bien traduit, on y passe un excellent moment de lecture !

Les filles au lion, Jessie Burton Gallimard, 2017