J’ai été intriguée par ce livre pour lequel je ne voyais que des retours positifs, je me suis dit que je passais peut-être à côté de quelque chose, alors je me suis procurée ce mystérieux roman.
Est-il besoin de vous rappeler que mes choix de livres se font à l’instinct, à la couverture, au titre, aux avis positifs… toussa toussa, mais le choix ne se fait que rarement grâce à une quatrième de couverture…
Ici, le procédé est le même. Le titre du livre est accrocheur, pour ce qui est de la couverture rien d’exceptionnel mais on se doute qu’il s’agit d’une romance.
De quoi s’agit-il ?
L’histoire : Le récit navigue entre le point de vue de deux personnages principaux : Maggie et West qui sont tous les deux au lycée, et ont 15-16 ans. Maggie a vécu l’inimaginable : elle a vu sa mère être assassinée sous ses yeux. Le traumatisme est tel qu’elle a décidé de ne plus parler, plus jamais. Elle ne veut plus entendre sa voix et c’est aussi un moyen de se protéger des autres et des questions qu’ils pourraient vouloir lui poser par curiosité malsaine.
Quant à West, c’est le beau-gosse du lycée (cliché quand tu nous tiens), star de l’équipe de football (américain) de son lycée (cliché la suite). Tout beau tout sourire qu’il soit, ce n’est qu’une façade, car lorsqu’il rentre chez lui tous les soirs, le fardeau qu’il porte, l’accable de nouveau.
Dois-je vraiment vous faire l’offense de vous expliquer ce qui va se passer ? vous dire que bien sûr l’histoire va tourner autour de la relation et des liens qui vont se créer entre Maggie et West ? Vous savez bien sûr que c’est ce qu’il va se passer, l’intérêt de l’histoire est comment cette relation va naître et évoluer.
L’extrait : J’ai choisi de vous mettre les premières lignes du roman en guise d’extraits :
« Je ne me sentais pas chez moi. Je ne me sentirais jamais plus chez moi nulle part. D’ailleurs, je ne voulais pas de chez moi, ces mots évoquaient de trop pénibles souvenirs.
Ma tante Coralee et mon oncle Boone me surveillaient attentivement tout en me conduisant à travers la maison. Ils voulaient que je m’y plaise – on le voyait à la lueur d’espoir dans leurs yeux. Je ne savais même plus ce que ça faisait d’espérer. Voilà longtemps que je n’espérais plus rien du tout. »
Détails techniques : Edition Hugo Roman New Way – 325 pages – Caractères moyens. Coût 17 € (personnellement je l’ai acheté d’occasion pour 10 €).
Le site de l’auteur est ici, et vous pouvez acheter le livre là.
Ma note : 4,75/7 (et ce n’est pas une mauvaise note, mais une note juste par rapport aux autres notes que j’ai pu attribuer)
Une histoire gentillette et sans prétention. C’est mignon et tendre. Tout cela fonctionne grâce aux personnages qui provoquent chez le lecteur un attachement et de fortes émotions. Certains passages sont extrêmement touchants et vous sentez que, bizarrement, vos yeux vous piquent.
Alors non, ce n’est pas le roman de l’année, il n’y pas de termes ultra-recherchés, ni de grandes réflexions philosophiques, et en même temps, on n’en a pas besoin. C’est simple, facile à lire, rapide à lire.
Un roman qui est surtout destiné aux 16-25 ans je pense. Pour moi, les sentiments exprimés manquaient de profondeur et certaines situations pas assez exploitées, je suis donc restée sur ma faim. Une histoire attendrissante avec des personnages qui vivent des drames personnels. Touchant donc mais pas transcendant.
Bonne lecture !
Votre DL
Lucie