Après un Jean Prat sans grosse opposition étrangère, mais néanmoins gagné par Thunder Snow en grande partie grâce à C.Soumillon, et surtout pas assez anticipé par V.Cheminaud pour permettre à Trais Fluors d'être réellement menaçant, le Grand Prix de Paris pouvait subir le même sort avec trois O'Brien dont deux pouvait être assez dangereux et un Johnston cabossé, rodé dans les handicaps à 2 ans et ayant lutté avec Cracksman puis fait céder Benbatl dans les Dante Stakes.
Finalement Permian, le Jonhston a fait toute la course et Shakeel a eu le meilleur parcours qui soit, le long de la lice, et sans obstacle pour se décaler et attaquer Permian jusqu'au poteau, ce dernier ne lâchant pas le morceau facilement. Une fin de course qui a mis en évidence une qualité essentielle chez Shakeel, la lutte, avec une base de classe plutôt minimale, sachant aussi qu'il ne l'a pas fait uniquement avec les bras de son jockey.
Viser l'Arc avec lui semble un peu trop ambitieux, à voir ce qu'il fera dans le prix Niel, et quelle sera l'opposition à ce moment-là.
Concernant Parabellum, il a terminé plutôt honorablement mais sans pour autant présenter un vrai profil de vainqueur, confirmant que sa victoire précédente dans une course sans rythme n'avait rien de significative.