Je me souviens très bien de ce concert. Le premier que je faisais après le 13-Novembre. À la fin de l'année 2015, chacun a repris le chemin des salles à son rythme. Le mien m'a guidée au Pop-Up du Label pour Nothing But Thieves dont j'écoutais le premier album éponyme en boucle. Ce soir-là, ils m'ont fait un bien fou. Ils m'ont sortie de ma torpeur. Depuis ce 25 novembre, les Britanniques ne cessent de me surprendre. C'est mon groupe pansement au cœur, ceux que j'appelle affectueusement mes " bébés Muse ".
Ruiner une relation et faire une mise au point
Boulimiques de live et de travail, Nothing But Thieves n'ont cessé d'arpenter les scènes européennes depuis la sortie de leur premier album. Sorti fin 2015 en version physique, leur LP éponyme leur a notamment permis de faire les premières parties de Muse à Bercy, ou de jouer cette année à Glastonbury. Le groupe ne comptait pas s'arrêter aussi vite. Après l'annonce de la sortie de Broken Machine en septembre 2017, les garçons ont dévoilé hier leur deuxième single, " Sorry ".
Maybe I'm defective, maybe I'm dumb, I'm sorry, so sorry for what I've done. Maybe I'm bad natured or maybe I'm young, I'm sorry, so sorry for what I've done.
Comme " Amsterdam ", mise en ligne il y a un mois, " Sorry " se déroule dans un pays de l'Est, ambiance fin du monde. Écrite par Joe, guitariste du groupe, " Sorry " parle de " grandir et des difficultés qui en découlent. Ça parle de faire une mise au point sur soi, et se confronter à ses démons. La chanson se concentre sur un individu faillible, qui ne parvient pas conserver de relation stable, à son détriment et celui de son/sa partenaire ". On adore.
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