Une des promesses du quinquennat
La création de l’AAH, l’Allocation Adulte Handicapé, par la loi d’orientation du 30 juin 1975 en faveur des personnes handicapées, constitue à l’époque, l’aboutissement de la réflexion sur le revenu minimum devant être garanti aux personnes considérées comme durablement ou définitivement inactives.
La secrétaire d’État chargée des personnes handicapées Sophie Cluzel, avait récemment annoncé devant le Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) que l’augmentation de 100 € de l’AAH promise par Emmanuel Macron ne sera pas étalée sur cinq années, comme l’avait relaté faire-face.fr.
Annonce confirmée par le Premier Ministre
Le 4 juillet 2017, Édouard Philippe a annoncé la revalorisation « dès 2018 » de l’allocation adulte handicapé (AAH), actuellement à 810.89 euros à taux plein, ainsi que du minimum vieillesse.
Dans sa feuille de route, publiée le 3 juillet 2017, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, avait inscrit « un revenu décent assuré pour tous avec des minima sociaux plus simples ». Elle prévoit « une augmentation ciblée du montant de la prime d’activité dès 2018, puis la revalorisation des montants du minimum vieillesse et de l’allocation adulte handicapé à 900 euros ».
Perspectives
Qu’en sera-t-il de la revalorisation de la pension d’invalidité, de la désindexation de l’attribution de l’AAH des revenus du conjoint, de la réévaluation de la prestation de compensation du handicap (PCH) ?
Ce n’est à priori pour l’instant pas à l’ordre du jour !
Ce sont pourtant des sujets sur lesquels il semble vital de s’en emparer dans les cinq ans à venir…