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Il y a 50 ans disparaissait John Coltrane, c’était le 17 juillet 1967 – Chaque jour, la Jazzette évoquera cet artiste majeur.Ils sont venus à Souillac et parlent du saxophoniste à Franck Médioni, John Coltrane. 80 musiciens de jazz témoignent, Actes Sud, 2007.Marcel Zanini (Souillac en jazz – 1985) : Il était adorable. Il parlait doucement, toujours approbatif. C’était un homme modeste d’une grande intelligence, il était très doux, très gentil, c’était un pur. Johnny Griffin (Souillac en jazz - 1987) : Ce disque, Blowin’ Sessions, c’est la seule et unique fois où j’ai enregistré avec Coltrane. Daniel Humair (Souillac en jazz - 1987, 1992, 1993, 1999, 2013) : Je me souviens bien, je me trouvais au premier rang à l’Olympia, le 21 mars 1960. Je pleurais. C’est la première fois où j’ai pleuré en écoutant de la musique. Martial Solal (Souillac en jazz - 1988) : Ce qui me marque chez Coltrane, c’est sa liberté, sa volubilité, son phrasé, ses inventions. Dave Liebman (Souillac en jazz - 1990) : J’ai été fasciné par cette musique, sa densité, son intensité et sa sophistication, en particulier celle du quartet avec McCoy Tyner, Jimmy Garrison et Elvin Jones. J’avais alors quinze ans, ce fut un tel choc pour moi. Eric Barret (Souillac en jazz - 1990) : Ce qui m’a le plus marqué chez Coltrane, ce dont je n’étais pas conscient tout de suite, mais dont j’ai pris conscience petit à petit en découvrant toute son œuvre, c’est la remise en question constante de son travail.