Prenez myself et moi-même. Une fois n'est pas coutume, je suis sortie tôt du boulot lundi, pour une raison idiote mais qui en vaut bien d'autres. Presque tout le monde était déjà parti, et je n'avais pas plus envie que les 2 autres qui restaient d'avoir la responsabilité de mettre l'alarme. Nous avons donc pris la décision de laisser cette tâche stressante à nos colocs, et c'est ainsi qu'à 17h et des poussières je me suis retrouvée dans la rue, ce qui ne m'arrive pas si souvent. Il faisait un temps de rêve, le ciel était bleu (ô doux souvenir...), le soleil brillait, les oiseaux chantaient, on avait peine à croire qu'une semaine plus tôt... enfin bon, j'arrête, j'ai assez parlé météo.
La semaine a donc commencé dans la joie. Arrivée à la maison, je me suis sorti le grand jeu, la musique et tout et tout, et même une 'tite shot de mon meilleur whisky -un Dalwhinnie 1990*. J'ai nettoyé le balcon à fond, me suis occupée de mes fleurs et du petit dernier arrivé, un beau basilic qui sent bon. J'ai lu, confortablement installée dans mon superbe fauteuil plastico-adirondack-de-chez-Canadian-Tire. Je me suis un peu abimé les doigts sur ma guitare, pour le moment mon ego survit en niant l'évidence (i.e. j'ai encore du chemin à faire, un long chemin).
Mais ce bonheur solitaire ne m'empêche pas de me réjouir au plus haut point du retour de l'Homme ce soir! A la place, on sera heureux à deux, c'est pas mal non plus comme formule...
* le whisky, c'était pas direct en arrivant du boulot, hein. Quand même.