L'été sera chaud, l'été sera beau, mais l'été sera surtout aux couleurs du mélo. En vingt minutes, Demain nous appartient parvient à utiliser tous les codes de la fabrique à larmes made in TF1. Une virtuosité à en faire pâlir Clem !
Un cocktail dévitalisant. Disparitions inquiétantes, cadavres, enquête, soupçons, cris, pleurs et câlins, la série semble vouloir éteindre toute lueur de vie qui anime encore l'être humain. Le genre dramatique a ses qualités bien sûr, mais nuit gravement à la santé en cas de dosage approximatif. Comme le vin, finalement. Ainsi, la saga utilise avec un excès déconcertant la tristesse et l'angoisse, plongeant alors le spectateur dans un spectacle pathétique, dont la démesure empêche toute crédibilité de s'installer. Dommage, l'intrigue avait du potentiel.
Une brochette hybride et disparate. Si le casting peut, parfois, sauver un affreux scénario, Demain nous appartient risque de couler à pic. Entre bons, moyens et mauvais acteurs, impossible de réaliser une scène correcte du début à la fin. On assiste à un concert désarticulé où musiciens professionnels et débutants ne trouvent pas de La commun. Le résultat final offre donc un chœur pénible à écouter et dénué de la moindre émotion.
Retrouvez Demain nous appartient tous les jours à 19h20 sur TF1.
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