Personne n'est passé à côté des annonces de notre ministre de l'écologie (appelé pompeusement transition quelque chose). Nicolas Hulot fait des propositions qui « pourraient » aller dans le sens d'une vie proche de la nature, mais...
Il propose d'interdire purement et simplement la vente de voiture thermique (essence, diesel, GPL) à l'horizon 2040. L'idée étant de freiner des 4 fers pour ralentir le réchauffement climatique. Évidemment, on applaudit tous. Et si un écolo tel que moi venait à y redire, il serait taxé de ne jamais rien vouloir pour arranger le monde. Sauf que... le transport, c'est bien, mais ce n'est que 14% de l'effet de serre (chiffre 2010). Le numéro 1, c'est la viande (aucune proposition) et l'industrie (que dalles).
Alors oui, 14%, c'est toujours ça de pris, même si on sait que ce chiffre comprend les camions et les avions, pas concernés par ses réforme et hautement contributeurs. Non, pour moi, le hic, c'est qu'on ne règle encore rien.
Par prudence, je devrais attendre d'en savoir plus sur cette idée, mais je viens justement de faire régler ma boule de cristal, et on y voit très clairement : Passer tout le parc automobile en électrique obligera à tripler le nombre de centrales. Tripler la production d'énergie nucléaire. Tripler les déchets radioactifs. Juste au moment où les centrales vieillissantes devraient être remisées.
Évidemment, la volonté de réduire nos émissions de CO2 va dans le bon sens. Mais je continue de penser qu'on pouvait commencer par sortir les gens de leur voiture. Interdire les voitures en ville par exemple, réduire le permis B à des voitures de 1500kg en charge, Interdire la production de voitures lourdes qui ne contiennent que 5 passagers (les 4x4 quoi)... Parce que la priorité, c'est aussi d'apprendre à gaspiller moins d'énergie, quelle qu'elle soit.
Et ça, le Hulot, il n'en parle pas du tout. C'est Areva qui doit être contente...