Avant de vous proposer un prochain article sur les petites mains de la mode française (grisettes, cousettes, midinettes, mimi-pinsons …), en voici un sur la haute-fashion parisienne : le high-life des lions et autres lionnes de la fin du XIXe siècle et du début du XXe. La haute bicherie de l’époque se retrouve dans les grands magasins du Louvre, au Bon Marché ou au High-Life Tailor, dans les promenades au bois de Boulogne, les courses à Chantilly, les fêtes organisées par l’aristocratie, les grands restaurants, les orgies … Au début du XXe siècle, Paris est toujours lumineux … une ville de lumières ! La mode se libère là avec Paul Poiret puis Coco Chanel. Elle se mélange aux avant-gardes : constructivisme, futurisme, fauvisme, cubisme … venant de Russie, Italie, France … et d’influences orientales, russes ... C’est encore le copurchic
Le terme de high-life désigne donc la ‘haute vie’, celle des ‘grands’ de ce monde, s’inspirant comme son nom l’indique du modèle anglo-saxon. L’expression high-life est particulièrement attachée à deux choses :- Un magasin se nommant le High-Life Tailor dont nous reproduisons ci-dessous des passages du catalogue de 1923.- Un annuaire ultra mondain, dans le style du Gotha, qui paraît pour la première fois en 1883 sous le nom de La Société et le High-Life et contenant les noms des personnalités françaises. Photo 2 : L’édition que nous présentons (page de titre) est la quatrième (1903).