Véronique Furlan est l'attachée de presse du festival, entre deux artiste et deux journalistes elle a répondu aux questions de Manon qui s'interrogeait sur son métier.
Pouvez-vous vous présenter ?Je suis Véronique Furlan, l'attachée de presse du festival.
En quoi consiste le métier d'attachée de presse ?Mon travail est de faire le lien entre la manifestation et la presse ,c'est-à-dire solliciter les journalistes de différents médias, télé, internet, pour qu'ils viennent couvrir le festival.
Etes-vous spécialisée dans les artistes de musique classique ?Oui, en fait je suis attachée de presse spécialisée en musique classique. Je ne m'occupe que de festivals de musique classique, de label de musique classique ou des musiciens appartenant à ce genre musical. Mais ma spécialité c'est la musique baroque.
Est-ce difficile de contacter les artistes de musique classique ?Alors, non. Réellement ce sont les journalistes qui sont les plus difficiles à contacter. Il faut déjà qu'ils acceptent d'interviewer l'artiste, car les journalistes sont libres de choisir. Cela dépend, si les musiciens sont célèbres ou non. Mais je ne pense pas que ce soit plus difficile dans l'univers de la musique classique. Dans tous les genres de musiques, il y a des artistes faciles ou non à contacter. Il y a des artistes très connus et très faciles à interviewer et des artistes peu connus et impossible à rencontrer.
Arrive-t-il parfois qu'un artiste veuille une interview qu'un journaliste refuse de faire ?Dans ce cas nous essayons et si le journaliste ne veut pas, nous recommençons, un jour puis un autre...jusqu'à ce qu'il accepte.
Depuis combien de temps êtes-vous au Festival de Saintes ?Il s'agit de la deuxième année, en présence physique, mais je m'occupe du festival depuis longtemps.
Auprès de combien d'artistes intervenez-vous ?Depuis le début, environ 200 chaque année, et comme cela fait 10 ans que je fait ce métier, on va dire 2000 en tout...
Manon Robin
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