Hier, à Nice, il y avait l'hommage, le vrai, l'officiel, avec les discours et le défilé militaire, et puis les hommages, celui des gens, qui déposaient des fleurs et se recueillaient.
Les deux étaient indispensables, l'un n'allait pas sans l'autre pour que chaque niçois trouve sa place dans cette journée de mémoire.
Avec Céline, une proche amie dont ce n'est pas le véritable prénom mais je ne lui ai pas demandé son avis pour écrire ce billet, nous avons fait le choix de mélanger les deux.
Pendant le discours présidentiel et le défilé qui ne sont pas des séquences que nous voulions suivre, nous sommes allez loin du site des commémorations, commençant la journée par un moment de détente dans une salle de cinéma regarder une comédie facile, avant de rejoindre le Quai des Etats-Unis où était organiser l'hommage participatif par une pose de plaques bleues, blanches et rouges sur le sol afin d'écrire un message -la devise de la République en l'occurrence.
Ensuite, après un moment pour nous comme un jour ordinaire, nous avons rejoint la Promenade des Anglais rejoindre le lieu exact où deux enfants dont Céline était proche ont été fauchés par un camion fou un soir de fête. De nombreux niçois faisaient comme nous à chaque endroit ou un homme, une femme, un enfant a perdu la vie l'an passé dans cette ignoble tragédie.
Chargée par l'émotion Céline est rentrée chez elle, tandis que j'allais au concert en plein air non sans échanger encore de nombreux textos avec elle.
Une minute de silence. Calogero chante " Les feux d'artifices ", où il évoque ses souvenirs d'enfants face à ces moments de bonheur, sans pouvoir finir sa chanson.
Il n'était pas le seul à pleurer.
Et quatre-vingt-six ballons blancs sont allés vers le ciel.