Le week-end dernier à Paris, il y avait The Peacock Society !
Et mes pieds ont enfin foulé la terre du Parc Floral en direction de ce festival qui promettait une belle expérience.
Il faut le dire : je l'ai attendu avec impatience. Et ce, pour deux raisons. Premièrement, à cause de vous, petits parigots, qui m'avez lavé le cerveau : " Tu as fait l'édition hivernale ? Cool ! Mais l'été, c'est encore plus #chaudbouillant ! ". Et deuxièmement, car j'ai été convaincue par la programmation. En tête d'affiche : Nina Kraviz, Marcel Dettman, Dixon, mon cher Levon Vincent, Moodymann, Jackmaster, et j'en passe. En bref, des grands noms de la scène techno et house, soit une belle brochette à savourer sans modération !
Me voilà donc partie, ce vendredi 7 juillet, baskets noires de boue au pied et jean moulant ceinturé sur les hanches, pour ... une légère déception.
Moi qui m'attendais à un grand ras de marée de boom boom incessant et de basses bien lourdes, la Peacock Society est finalement passée comme une légère brise d'été.
J'ai d'autant plus été déçue par mon Levon Vincent. Mais! Je lui ai trouvé une excuse : son set n'a pas été programmé à la bonne heure. Les organisateurs auraient dû alterner les passages de Levon (de 3h30 à 5h) et de Nina (de 5h à 7h). Cette dernière n'a d'ailleurs pas failli à sa réputation pour envoyer des rythmes bien énergiques, qui malheureusement ne se coordonnaient pas bien avec mon état de 5/6h du matin ! Inversement : Levon, alors que le cœur de la soirée battait à plein, était bien calme. J'adore son titre Double Jointed Sex Freak et je l'aurais encore plus apprécié en fin de soirée, pour calmer mes muscles. Conclusion : mauvais timing du côté de la warehouse, scène principale.
Vers la squarehouse, bonne découverte des Martinez Brothers qui nous ont fait danser avec une house sympathique et dynamique.
Sinon, les petits plus que j'ai apprécié à cette Peacock : le coin Night Club avec une musique chill pour se reposer les papattes et surtout, le jeu de lumière qui nous immerge dans un délire onirique à part entière ;).