13 m² ne révolutionnera évidemment pas le genre, mais constitue une jolie carte de visite pour celui que l'on peut considérer comme un possible futur Kassovitz. La filiation est évidente : même soin du cadre, même parler-vrai, même rage de sortir la banlieue de son marasme et de ses clichés. Le scénario de Grossmann tient debout et montre bien comment une vie minable peut donner envie de commettre l'irréparable. Si l'histoire se délite un peu vers la fin, 13 m² reste un petit film très fréquentable dont on reparlea sûrement dans quelques années, quand Barthélémy Grossmann aura concrétisé ce début de carrière prometteur.
7/10