Pourquoi ?
Donald Trump veut renégocier tous les accords commerciaux, car pour lui ils sont aux détriments des États-Unis. Étaient visés avant tous les pays émergents. Mais avec la volonté de renégocier l'accord de l'ALENA, accord de libre échange nord-américain, NAFTA en anglais, accords commerciaux mis en oeuvre depuis 1994 entre le Mexique, le Canada et les États unis.
Le Canada est directement visé, pour protégé la sidérurgie américaine qui ne tourne qu'à 70%, il veut taxer les importations d'acier canadien, des produits sidérurgiques plus chers impacteront l'industrie américaine qui pour être compétitive à besoin d'un acier à bas coût. Trump veut également relancer la guerre du bois. En vertu d'un accord bilatéral qui a expiré en octobre, le Canada exportait du bois pour près de 6 milliards de dollars , Trump veut imposer des droits de douane allant jusqu'à 24,12% pour satisfaire les producteurs américains, par contre les papetiers américains s'élèvent contre la hausse de leur matière première.
Trump veut aussi s'attaquer au lait dont les importations sont limitées au Canada pour préserver la filière locale.
La multiplication des attaques démontre la volonté de Trump de renégocier l'ALENA, mais les négociations prendront du temps et d'ici qu'elles aboutissent, Trump ne sera probablement plus président.
Le Canada est le 2e exportateur après la Chine vers les États-Unis et le 1er importateur, le solde de la balance commercial entre les 2 pays est peu important. Au final les ajustements seraient mineurs.
L'économie canadienne est assez solide pour résister aux turbulences commerciales. Le rebond du pétrole et des autres matières premières, à relancer les industries énergétiques et minières ainsi que les exportations.
Les mesures de relance budgétaires et une politique monétaire accommodante à relancer l'économie, le chômage est en baisse, la consommation est en hausse et le PIB est en croissance de plus de 3%. Ces bonnes performances de l'économie à permis à la banque centrale canadienne de relevé pour la première fois depuis 7 ans, les taux de 0,25%. ce relèvement a été accompagné de commentaires plus optimistes que ceux de la banque centrale américaine.
L'accord économique commercial global ou AECG, plus connu sous son acronyme anglo-saxon CETA, traité commercial entre le Canada et l'Union européenne vient d'être mis en oeuvre provisoirement, les différents parlements européens devant encore le ratifier, au bénéfice mutuel des peuples de part et d'autre de l'atlantique; les échanges commerciaux devraient s'accroître de 25%.
La bourse canadienne n'est pas peuplée que de sociétés des secteurs énergétiques et miniers, mais aussi d'entreprises appartenant à tous les secteurs comme c'est le cas dans tous les pays développés et nombre de ces sociétés exportent aux États-Unis. La bourse canadienne est moins chère en termes de multiple de valorisation que la bourse américaine.
Chez bon nombre d'intermédiaires financiers, les frais de transactions sur la bourse de Toronto sont semblables aux frais pour la bourse de New York.
Les abonnés ont accès à un portefeuille d'actions canadiennes excluant les secteurs les plus cycliques, pétroliers et miniers.
Pour les investisseurs européens qui veulent se diversifier en Amérique du Nord, le Canada par rapport aux États-Unis à l'avantage d'être meilleur marché en termes de multiples, mais aussi en raison d'une sous-performance par rapport aux autres marchés des pays développés et que le Loonie, le dollar canadien, reste sous-évalué malgré les bonnes performances de son économie.Par Patrick VB.
Accédez à deux portefeuilles modèles performants au meilleur coût!
Laissez moi votre commentaire sur l'article. Je vous invite également à partager cet article sur les réseaux sociaux et à aimer notre page Facebook. Un like sur notre page Facebook, c'est une chance de gagner un abonnement d'un an à la section privilège MIA.