Paru aux éditions La Martinière fiction le 18 mai 2017
432 pages17.50 €Appréciations personnelles d'après Marion :Si comme moi, vous êtes une féru de jeux vidéo, les romans tel que Mind Games doivent souvent vous faire de l’œil. En effet un résumé qui offre une société où le virtuel prime sur la vie réelle en offrant un monde meilleur dans une idée partagée mais qui finit en petite dictature, ça mêle ce côté dystopique que j’adore, les jeux vidéo qui font partie de ma vie et en plus une sorte de morale bien tournée qui vous fait réfléchir sur la vie ! Mais, voilà, la magie n’a pas opéré. Mind Games avait tout pour être un roman qui m’aurait renversé et bouleversé au plus profond de mon âme, mais il ne l’a pas fait. Pourquoi ? Disons que malgré l’idée originale que Teri Terry a essayé de mettre en place ici, je suis restée hermétique à sa plume et encore plus à son personnage principal. Luna, une refusante, personne qui refuse de se connecter à ce monde virtuel qui est primordial dans le monde où elle vit. Les cours sont virtuels, la société est virtuelle, les contacts sont virtuels et ceux qui ne se joignent pas au monde, deviennent des parias. Pourtant, elle ne peut pas les rejoindre, parce qu’elle vient d’une famille très spécifique qui l’a élevé dans l’idée que c’’était dangereux pour elle et que le réel avait bien mieux à lui offrir. Vous voyez, l’idée est sympa, un peu de suspense pour comprendre pourquoi tout ceci est dangereux alors que tout est censé être meilleur dans le virtuel, avec une évolution mais non. La personnalité de Luna m’a été exécrable du début à la fin. J’ai vraiment cru que j’allais abandonner à cause d’elle. Pour deux choses : Elle est volatile et insipide. Volatile parce qu’elle ne cesse de changer d’avis sur tout et sur tout le monde, parfois même en une seule page. Et insipide parce qu’elle n’a pas d’avis propre, elle se laisse bercer par l’avis des autres avant de se faire entraîner dans de situations rocambolesques. Alors qu’à la base elle est censée être une refusante, une personne qui a donc passé plus de 15 ans a être contre l’uniformisation de sa manière de vivre. J’ai trouvé qu’elle n’avait aucune profondeur, il n’y a aucune introspection ou questionnement intéressant, elle suit simplement le mouvement de l’histoire sans s’arrêter une seconde. Alors oui, ce roman est rythmé, l’action est omniprésente, on ne cesse de passer d’un mystère ou d’une manipulation à une autre. On découvre toujours de plus en plus de choses sur les difficultés du virtuel, sur les personnages principaux ou secondaires, sur le passé de Luna et autre. On n’a théoriquement pas le temps de s’ennuyer. Surtout que l’idée de Teri Terry, de faire entrer des hackers et des personnes plus spécifiques, les harangs, pour jouer avec le système était une idée géniale. Vraiment, l’idée de base de ce roman et même son développement sont fabuleux. Mais ils sont portés par une plume trop faible. Je n’ai pas ressenti les émotions de Luna ou de Gecko, je n’ai pas ressenti l’horreur de certaines scènes et j’ai encore moins ressenti l’urgence de certaines situations qui étaient pour le moins périlleuses. Le pire étant que je n’ai ressenti cette addictivité que procurent les bonnes histoires, je n’avais pas envie de toujours aller plus loin dans ce roman. Je voulais connaître la suite mais je n’avais pas le courage de tourner la page. L’écrit était mal construit, quelques fois j’ai eu l’impression de friser le ridicule. Je suis vraiment déçue par l’auteure, alors que c’est le premier roman que je lis d’elle et que sa saga effacé est dans ma PAL. En bref, peut être que je ne l’ai pas lu au bon moment pour moi, peut être que je l’aurais plus apprécié si j’avais eu le temps de le lire d’une traite puisqu’il s’agit d’un one shot qui nous offre une belle fin définitive et que je n’avais pas du l’entrecouper. Je ne sais pas, je reste sur l’idée que l’idée de base ainsi que son développement et ses méandres sont fabuleux, vraiment. Mais que le tout est gâchée par une protagoniste indécise et peu sûre d’elle et par une plume un peu faiblarde à mon goût. Je pense donc qu’il pourra plaire mais que je suis, moi-même, passée totalement à côté. Ma note : 5/10Aurez-vous un autre avis ?Suivez toute l'actualité de la collection J.fiction des éditions La Martinière sur la page Facebook Retrouvez l'auteur sur Goodreads et Facebook D'autres avis sur Livraddict, Booknode et Goodreads