Ana Khouri, designer en joaillerie à remporté le prix de l'ANDAM 2017 de la section accessoires.
Avant la joaillerie Ana Khouri à appris la sculpture dans son Brésil natal à la Fundação Armando Alvares de Sao Paolo. Pendant ces années elle à commencé à réfléchir et créer des petites sculptures qui épousaient les courbes du corps. Cette corporéité et ses ambitions créatrices l'emmènent logiquement à suivre les cours du GIA (the Gemological Institute of America), la Parsons et pour finir ceux de la Centrale Saint Martins.
Il ne s'agit pas seulement pour la jeune femme de 33 ans d'une boucle ou d'un bracelet mais plutôt de la fusion du corps et du bijou.
Dès lors, en 2006,Ana Khouri se sent prête à développer sa propre ligne hybride mêlant sculpture et joaillerie, sensualité et ergonomie. Pour Ana Khouri qui aime à se définir comme une artiste, le bijou est du " wearable art ", de l'art portable qu'elle produit donc en nombre limité.
Mais c'est aussi une ligne ancrée dans son époque où porter un bijou doit se faire de manière simple et non-ostentatoire. Une approche qui se veut moderne où la haute-joaillerie pointue peut (doit) se porter au quotidien dans la rue autant que sur le red carpet. Alicia Keys, Isabeli Fontana, Demi Moore ou Kate Winslet ne s'y trompent pas et pour les millennials il s'agit de rompre avec une vision passéiste en mode " as-tu vu ma rivière de diamants? " de la joaillerie.
La joaillerie est pour cette nouvelle génération de designers sensible aux tendances et doit s'accorder avec la tenue achetée sur le web ou dans les autres étages du megastore. Ces créateurs indépendants sont aussi le moyen de singulariser une tenue en adoptant un style moins conventionnel, capable de créer du lien sur les comptes Instagram ou Snapchat.
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