Salle Ben Vautier / ©Myriam Thibault
C’est toujours un plaisir de redécouvrir le travail de Ben Vautier, artiste absolument hors du commun. L’humour, l’autodérision, le cynisme, la critique de l’art. Tout y passe. On sourit toujours à la lecture de ses mots. D’autant qu’à la Fondation du doute, cœur du mouvement Fluxus, on trouve des tas d’autres artistes tous aussi déjantés les uns que les autres. J’aime les vinyles abîmés, symbole de la musique Fluxus, tout comme les pianos cloutés, ou remplis de paille. J’aime les tables de Daniel Spoerri (photo ci-dessous) qui représentent les 12 signes du zodiaque : douze tables prises à la fin d’un repas, et dont tous les éléments restants ont été collés. J’aime la salle de questionnement, où chaque visiteur peut émettre des réflexions, poser des questions, réfléchir sur l’art, la vie, le mouvement Fluxus. J’aime cet art qui bouscule les codes habituels tout en apportant une vraie réflexion au monde de l’art.
J’avais visité pour la première fois la Fondation du doute le week-end de l’ouverture, il y a déjà quelques années. Depuis, je n’étais jamais revenue. Et pour cause, les expositions temporaires se trouvent dans une toute petite salle, et la collection permanente ne change pas très régulièrement. J’y suis retournée le week-end dernier et quasiment rien n’avait bougé. C’est le regret que j’aurais. Ce petit musée mériterait un roulement dans les œuvres qu’il propose, afin d’attirer un peu plus régulièrement ses visiteurs… Pour les curieux, la Fondation est ouverte tout l’été, du mardi au dimanche, de 14h à 18h30 (et vous pourrez combiner votre billet avec le Château de Blois et la Maison de la magie).
Pour tous les amoureux de Ben, voici un ancien post sur ma visite de l’une de ses expositions à la Galerie Templon en 2014
Mur de Ben / ©Myriam Thibault
Daniel Spoerri / © Myriam Thibault
Miroir de Ben / ©Myriam Thibault