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Pour joindre la HotLine (urgence seulement) :
+41 79 217 32 85
Elle se complète d’un mail : press@icrc.org
L’objectif principal de ce programme d’assistance téléphonique est de prendre les mesures les plus rapides et les plus efficaces possibles:
- Lorsque les journalistes sont arrêtés, détenus, disparus, blessés ou tués; Dans les situations de conflit armé et autres situations de violence;
- Lorsque le CICR est présent sur le terrain et mène des activités humanitaires.
- Lorsque les circonstances le permettent, le CICR peut, par exemple, au nom du journaliste, de son employeur ou encore d’un proche, confirmer l’arrestation signalée, demander à le visiter afin de vérifier les conditions de détention, fournir des informations aux parents et aux employeurs.
Le CICR peut également, dans la mesure du possible (*), participer au travail de recherche de journalistes portés disparus, effectuer des évacuations médicales ou encore rapatrier des dépouilles mortelles. Ces activités sont souvent menées en coopération avec les sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (*). Le type d’action que peut conduire le CICR dépend bien évidemment de la situation sur le terrain, de sa présence effective et des conditions de sécurité et d’accès.
Bien utiliser cette hotline consiste à être précis dans les requêtes en donnant un maximum d’informations : nom complet, nationalité, date de naissance, nom du média / employeur et informations sur les circonstances de l’incident. Il est également recommander que les journalistes en mission périlleuse gardent avec eux les coordonnées de la délégation du CICR la plus proche de leur zone d’intervention.
Enfin, si une requête parvient par téléphone, le CICR insiste généralement pour obtenir par la suite de la part du demandeur un message écrit. Selon la nature du problème il sera transmis aux spécialistes du siège (Genève) et / ou terrain.
Le CICR intervient souvent dans des contextes oú il est seul opérationnel. Attention, la Hotline est un service strictement humanitaire. Le CICR ne pourra faire plus pour les journalistes que ce qu’il fait au quotidien pour d’autres civils dans des situations similaires. A noter, que le CICR ne participe pas aux problèmes en lien avec la liberté de la presse, à la liberté d’expression et d’opinion. Le CICR n’est pas en mesure de commenter les raisons d’une arrestation ou de la détention d’un individu. Il ne peut pas non plus exiger la libération d’un journaliste détenu car cela dépasse généralement le mandat et l’autorité du CICR.