Je n’ai pas lu les deux premiers romans de cette série : Le linguiste était presque parfait et Une putain de catastrophe. Ceci explique peut-être ma difficulté à entrer dans ce troisième volume. Le premier quart du livre m’a été nécessaire pour que j’en apprécie l’humour et le style. Des erreurs ont été commises… Mais il y en a partout, des erreurs, dans ce livre. Ben, marié à Susan (qui se lève à 5 heures du matin pour écrire), et père de quatre filles, patron d’une entreprise d’importation de noix de cajou dont la secrétaire, Roberta, joue au jeu de « Monsieur Madame… ont un fils ». Ben est le premier dans cet exercice involontaire, comme lorsqu’il dit qu’il ne fait plus rien lui-même, sauf s’occuper de son argent dont il ne parle à personne, et le voici en train d’expliquer comment il fraude le fisc. Parmi les filles de Ben et Susan, il y a Andréa qu’un secret (c’est-à-dire cinq erreurs) va sérieusement perturber, et Molly qui a, à trois ans, un petit défaut d’élocution dont va s’occuper Jérémy Cook, le linguiste (marié à Paula Nouvelles). Ça fait du monde, déjà. Et chacun va, en interprétant de travers les intentions des autres, multiplier les erreurs. Jusqu’à la catastrophe. Mais j’en ai déjà peut-être trop écrit. Reprenez donc une noix de cajou…