C'est d'abord le parfum de marron grillé des kama-iri cha typiques de Kyûshû ainsi que le parfum de riz cuit représentatif de ce cultivar Mine-kaori qui se font remarquer, pourtant, en arrière-plan, on trouve des arômes de confiseries, sucrés et floraux.
Il y a dans le parfum de la seconde infusion, quelque chose qui m'évoque du caramel au beurre salé très crémeux. La liqueur gagne en fluidité, plus aérienne en bouche, avec plus d'arômes "grillés".
Si l'on doit comparer au Mine-kaori de Gokase (qui sera efin de retour la semaine prochaine), je dirais que ce thé de Takachiho met moins en avant les caractéristiques du cultivar, mais présente une richesse aromatique plus grande, et peut être plus de finesse au aussi.
Avec Yamanami, nous avons des arômes plus difficiles à définir. Les tonalités de marron ou patates douces grillées sont largement en retrait, et on affaire à des parfums d'herbes médicinales, camphrés, presque mentholés. Pourtant en refroidissant, on y ressent aussi quelque chose de plus sucré, presque de fruits rouges.
D'une manière générale, ce Yamanami est tout à fait différent de Mine-kaori, moins typique pour un kama-iri cha, plus typé, très puissant et long en bouche également.
Les thés de M. Kai proposent un style un peu différent de ceux de M. Miyazaki de la commune voisine de Gokase. Immanquable donc pour les fans du genre.