Le jésuite
Pierre Sauvage a codirigé un ouvrage monumental consacré à ce courant de
pensée qui place les pauvres au cœur de l’Église
Vous avez consacré un « dictionnaire historique » à la théologie de la libération (Lessius, 2017, 650 p., 52 €). Ce courant appartient-il désormais au passé ?
Ce n’est pas un ouvrage d’archéologie ! La théologie de la libération s’ancre bel et bien dans une histoire – la deuxième moitié du XXe siècle – et dans un continent : l’Amérique Latine. Mais son intuition est universelle et plus que jamais d’actualité : quelles réponses apporter à une pauvreté et une injustice aussi massivement répandues ? Cette question, les théologiens y ont été confrontés bien avant le concile Vatican II et leur réflexion se poursuit dans le monde entier. L’ancienne génération incarnée par le théologien péruvien Gustavo Gutierrez – qui a forgé l’expression en 1968 – et le Brésilien Leonardo Boff a passé le témoin. Les dizaines de théologiens et chercheurs qui ont contribué à ce dictionnaire sont pour la plupart sud-américains, mais il y a aussi des Européens, des Africains, des Asiatiques… Ce sont eux qui font vivre désormais la théologie de la libération. Nous en sommes à la troisième génération et la clé de voûte reste la même sous toutes les latitudes : l’option préférentielle pour les pauvres.>> ARTICLE A LIRE ICI EN ENTIER >>
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