Déterminants génétiques influençant la résistance à l’insuline (IR ; c’est-à-dire l’incapacité des cellules à répondre normalement à l’insuline, IR induite centralement et IR périphérique) et les contributions possibles des facteurs comme les hormones de stress, le biome intestinal, la perte de cellules β et de fonctionnalité β-cellulaire, les effecteurs environnementaux (comme les virus, les perturbateurs endocriniens, et les produits finaux de la glycosylation avancée des nutrients), ainsi que la modulation immunitaire et les processus inflammatoires. De manière individuelle ou collective, ces facteurs convergent vers les cellules β génétiquement susceptibles, empiètent sur sa fonction et sa biologie, et orchestrent le passage de la normoglycémie à l’hyperglycémie. Du fait que ce processus survient indépendamment du sous-type de diabète mellitus (DM), la cellule β inefficace est de commun dénominateur final quel que soit le type de DM. (…).
Des avancées dans la compréhension du diabète mellitus (DM) par le truchement de la recherche fondamentale et la recherche clinique ont aidé à clarifier et réunifier un état de l’art concernant cette maladie aux nombreuses étiologies et sous-types. Il est maintenant compris qu’une physiopathologie commune caractérise l’état diabétique de par son histoire naturelle et à travers la variété de ses manifestations cliniques, une physiopathologie impliquant des insultes métaboliques, dommages oxydatifs, ainsi que des cercles vicieux qui aggravent et intensifient les dysfonctionnements et les dommages aux organes. Cette compréhension nouvelle de la maladie requière que soient remaniées toutes les approches diagnostiques et thérapeutiques, bâties sur des hypothèses éculées.Les origines physiopathologiques communes du diabète mellitus et de des complications conséquentes sont présentées comme une construction plus précise, fondatrice et transposable du DM aidant à trouver un sens à des découvertes sur études de grande ampleur, jusqu’ici considérées comme ambigues. Stanley S. Schwartz et al, dans Trends in Endocrinology & Metabolism, publication en ligne en avant-première, 16 juin 2017Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ