Par exemple: durcisseur de téton.
Vous êtes de tous les défilés de mode. Votre matière première, c'est la mamelle délicate, la mignonne loche. Entre deux coupes de champagnes et trois bombes en slip, votre boulot consiste à stimuler, à l'aide d'un glaçon, les tétons de jeunes femmes magnifiques juste avant leur passage sur podium, et, conséquemment, nues, excitées et ivres. Un travail de précision, faut pas croire: essayez donc de tenir un glaçon entre vos doigts tout en traçant un cercle autour d'un petit promontoire rebelle, par exemple la mollette de votre souris! Pas facile, hein?
Eh bien, typiquement, ce boulot en apparence idéal cache sûrement plein de vices cachés. Imaginez-vous là-bas: vous subissez à longueur de stress les caprices dépressifs de rachitiques nauséeuses (et à petits seins, en plus); les rages de couturiers chroniquement insatisfaits qui ne vous voient même pas; et surtout, surtout, pour faire un travail soigné, vous êtes très probablement homosexuel, donc, bon, ça vous laisse un peu froid (surtout aux doigts).
Ainsi, c'est triste: même les redresseurs de tétons doivent rêver d'un autre job (ramasseur de quilles de bowling en fond de piste, peut-être ? hm, non). CQFD.
Remarque: le premier qui dit qu'en fait on leur met du gel glaçant sur les seins, je le bute (faut pas jouer avec les rêves des gens). De l'huile, à la limite. Ou du lait parfumé.